Le Bal Masqué

"Un costume de Cat-Woman?
On peut dire que vous avez de bien drôle d'idée Mr Rui."


Elle se doutait bien qu'il n'était pas tout à fait sobre, donc elle ne lui en voulu pas vraiment. Quant à elle, elle sentait sa tête tourner. A croire que l'alcool commençait déjà à la troubler elle aussi. Pourquoi les femmes sont-elles aussi fragile lorsqu'il sagit de boire de l'alcool. Elle n'en était qu'à la fin de son deuxième verre. Le jeune homme parut surprit lorsqu'elle prit la parole. Il lui dit qu'elle était jolie et que les gens devraient faire plu attention à elle. Ses paroles la touchèrent au plus profond d'elle même. Alors comme ça elle aussi pouvait être jolie? Son coeur se mit à battre dans sa poitrine, elle était vraiment heureuse de cela. Son esprit la rapela à l'ordre plusieurs fois en lui rappelant qu'elle était sencé surveiller la fête et qu'elle ne devait pas faire confiance à ce que disait un inconnue. Rui se leva par, je ne sais quel miracle et la prit dans ses bras. Sur le coup, elle tenta de se débattre. En fin de compte voilà ce qu'il voulait. Mais elle n'eut même pas le temps de faire quoi que ce soit que le jeune homme s'était déjà écarté.

"Vous pouvez être rassuré, je ne ferais plus jamais une tête pareille.
Si c'est pour me retrouver enlacé par un perver, non merci."

Rosario lui jeta alors un regard noir. Pour elle, le seul perver ici c'était Rui. Rosario aurait pu lui pardonné beaucoup de chose, mais ça, il en était hors de question. Même s'il était saoul, il y avait des limittes. La jeune femme avait envie de tourner les talons et de s'en aller, mais le sol se déroba sous ses pieds et elle tribucha à tête. Rosario se mit à rire. Cela faisait tellement de temps qu'elle n'était pas tombée comme ça. C'était ridicule, elle le savait, mais elle n'y pouvait rien. Sans doute l'alcool y était-il pour quelque chose.
Rosario se retourna, de manière à avoir le sol dans son dos.

"Vous savez que c'est méchant de faire boire une femme.
Surtout quand elle est en missssion."

Elle avait eut un peu de mal à prononcer le dernier mot et dieu sait qu'elle l'utilisait souvent. Rosario tenta de se relever une première fois, mais ce fut laborieux. Elle tenta une seconde fois, et cette fois ci elle réussit, mais ce fut pour tomber dans les bras du jeune homme. Rosario était consiente de ce qu'elle faisait, mais elle ne pouvait pas contrôler son corps. Elle voyait un peu trouble et par moment le sol se dérobait sous les pieds.

La phrases du jeune homme la fit rire, autant que la situation d'ailleurs. Elle se retrouvait sur le jeune homme, lui même assis par terre. Espérons qu'il ne la trouve pas trop lourde.

"Croyez que je ne serais pas tombée sur vous en temps normal Rui.
Accident pour accident, autant accidenter un homme qui en vaut la peine."

Rosario était de moins en moins colérique. Elle se surprenait à rire autant. En
temps normal, même avec quelques verre, elle était très bien, mais là... Il prit la bouteille à la main comme pour boire un peu. Rosario attendit qu'il en prit une gorgée pour pouvoir la prendre et boire à
son tour. Elle ne trouvait pas avoir tant de chance que cela. Le haut qu'elle avait prit était lui aussi assez chaud, mais elle n'en faisait rien.

"S'il vous gène tant, enevez la."

Rosario n'y avait pas prêté attention, mais elle était en effet assez près de Rui. A vrai dire, elle ne s'en apperçut que lorsqu'il lui prit le menton. Malgré l'état où elle se trouvait, elle grava dans sa mémoire
cette phrase. C'était rare et précieux les compliments, même venus d'une personne bourrée.
Rosario, sans s'en rendre compte entoura le jeune homme de ses bras et se serra contre lui. Geste qu'elle n'avait jamais fait auparavant.

"Je pourrais vous retourner le compliment.
...
Dîtes donc, vous être confortable."
Rosario était vraiment ailleurs. Il aurait pu lui dire tout ce qu'il voulait, elle n'était même pas sûre de pouvoir y répondre. Qu'est ce que le directeur dirait le lendemain? Elle ne le craignait pas le moins du monde à vrai dire car, même s'ils avaient vraiment quelque chose à lui dire, ils prendraient les gants. Une question vînt alors à son esprit. Où était sa chambre? Elle était vraiment plus saoul qu'elle ne le pensait en fin de compte.


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